Sujet: (LIBRE) history is made at night Ven 11 Oct - 4:13
Neal Kensington
PS : I Love You
✯ Crédits : à venir ✯ Ma bouille : Jensen Ackles ✯ J'ai posté : 57
✯ Mon beau portrait :
✯ Job / études : Agent immobilier ✯ Réputation : 168 ✯ J'ai posé mes valises le : 10/10/2019 Age : 31
Aujourd’hui s’avérait être un jour de célébration pour Nevadacity. Le parc ancien offrait à la population une petite fête pour souligner son anniversaire et l’agence où je bossais depuis tant d’année justifiait une partie de ses dons pour cet événement commémoratif. À chaque année, je participais dans l’équipe bénévole ce jour-là. J’avais toujours aimé aider mon prochain et je savais que mon statut reconnu à travers la ville m’aidait à me faire connaitre. L’économie locale roulait plutôt bien et la vente de propriété était assez compétitive. En tant qu’agent immobilier, je devais constamment rester à l’affut et de m’impliquer dans la société s’avérait gagnant.
Depuis le retour de mon amie d’enfance Savannah, mon esprit semblait tourner dans tous les sens. J’étais pourtant marié – et amoureux – avec la jolie Caylee depuis, mais mon cœur n’arrivait pas à l’oublier. Depuis, elle s’était fait une petite amie ; surprenant de la voir avec une femme ? Peut-être, mais de ne pas avoir été libre une fois de plus pour partager notre amour, c’était un sentiment que je n’arrivais pas à digérer. Avais-je fait le bon choix en refusant l’amour que me portait Sav ? De me marier malgré mes doutes avec Caylee. De ne pas finir avec celle qu’on aime à la folie – au plus profond de soi, ce n’était pas facile. Mais la vie continuait.
Je me retrouvais donc habillé d’un petit tablier par-dessus ma chemise et mon jeans. Une spatule à la main, je m’occupais du barbecue. Tourner les boulettes de viandes et les saucisses à Hot-Dog, ça ne demandait pas grand-chose et je pouvais boire une bière, discuter avec la populace tranquillement. Disons que c’était calme et j’appréciais plutôt bien ce type de journée au fond.
Sujet: Re: (LIBRE) history is made at night Mer 16 Oct - 13:46
Ce soir, la chaîne locale faisait un reportage sur la fête que donnait la ville dans le parc ancien, une fête annuelle qui amenait tout le bon Nevada City. Je me souviendrai toujours de ces moments en famille, depuis que j’étais toute petite, mes parents nous emmenaient à cette fête chaque année. Ce sont les seuls moments où mes sœurs ne se disputaient pas, où mes parents étaient un peu plus affectueux qu’à leur habitude. Bref, cette fête représente beaucoup pour moi et cette année, j’avais proposé de la couvrir auprès de mes patrons. Je me trouvais donc naturellement à cette fête, supervisant toute la machine derrière les caméras. Je n’aimais pas être le centre du monde, je préférais être derrière, celle qu’on ne remarquait pas. Ce métier était totalement fait pour moi : derrière les caméras et pas en plein feu.
Pour la première fois, je ne venais pas à cette soirée pour faire la fête mais bien pour travailler, qu’importait, la tradition se perdait, ma famille ne se réunissait plus depuis longtemps à cette célébration, y venir pour le boulot était la bonne occasion pour revivre la nostalgie… Alors que je donnais mes instructions au caméraman et au présentateur en leur désignant les personnes à interviewer, je le vis, en tablier, une spatule à la main, en train de s’occuper du barbecue… Neal… Un petit sourire s’afficha sur mon visage tandis que je l’admirais, lui, l’homme que j’avais toujours aimé. Il discutait et parlait à tous ces gens qui se pressaient pour avoir quelque chose à se mettre sous la dent. Le simple fait de le voir faisait mon cœur s’accélérer et je dus être ramené sur terre par l’un de mes assistants qui se demandait, certainement, ce qui m’arrivait.
« Excusez-moi deux minutes ! »
Je n’avais pas réfléchi, mes pas me menaient vers lui, vers cet homme que je devais m’empêcher d’aimer. Et pourtant, je ne pouvais m’en empêcher, j’étais attirée par lui de manière inexpliquée. J’arrivais pas derrière, il ne me vit pas tout de suite, je voulais lui faire la surprise, même si je n’étais plus aussi à l’aise à son contact qu’avant. Tout ce qui était arrivé entre nous depuis mon retour nous mettait mal à l’aise et je ne pouvais que m’en prendre à moi. Et pourtant, en le voyant là, je me moquais bien que cette situation soit si embarrassante, les conséquences, je n’y pensais pas… Je mis mes mains autour de ses yeux et dit :
« Est-ce monsieur le cuistot veut bien se faire interviewer pour la télé ? »
J’avais dit cela sur un ton taquin, comme j’en avais eu l’habitude avant l’annonce de ses fiançailles, avant mon départ et avant mon retour le jour de son mariage…
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Sujet: Re: (LIBRE) history is made at night Ven 18 Oct - 0:38
Neal Kensington
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Ce moment était paisible, je ne m’en faisais avec rien. J’aurais bien apprécié avoir la présence de Caylee pour partager cette journée unique dans l’année, sauf que je savais qu’elle se donnait corps et âme au travail. Pas de soucis, je lui donnais ses airs et quoi de plus agréable de comprendre que sa femme n’était pas présente lorsque le grand amour de sa vie se pointait à son stand. D’un rire moqueur – suivant les plaisanteries de mon collègue de cuisson – mon regard se retourne vers la jolie blonde qui se présentait à moi. Je fis un léger saut en la voyant, toute magnifique comme je m’en rappelais. Étrangement, mon cœur se mit à palpiter et sa présence me rendit aussitôt bien nerveux. Limite, maladroit, je dévie de quelques centimètres vers le barbecue que je venais de refermer le capot. De mon plus beau sourire – à la fois conquis par cette rencontre que malaisé par le passé qui nous unissaient – je ne pus la faire attendre et répondit. « HEYYYYYYYYYYYYYYY ! » Hurlais-je avec beaucoup trop d’intention. Même que c’était assez gênant de déborder d’une joie surprenante de la sorte. Mon sourire zigzaguait continuellement tandis que je tentais de reprendre le dessus sur mes nerfs. « Interviewer ? Pour quel raison ? C’est surement pas pour la qualité de mes burgers, parce que tout le talent va à Gigi, notre adorable secrétaire ! » Ajoutais-je en agitant les deux index en sa direction – comme pour imiter un mouvement de tire. Je tourne de nouveau mon regard vers celle qui avait récemment partagé mon lit et je me mis à rire nerveusement. « Je t’offre un truc à manger ? … tsé… tant qu’à être là. » Je regardais mon collègue comme pour attendre son approbation et sans m’en rendre compte, je posa ma main sur le revers du barbecue en marche, ressentant une horrible sensation de brûlure qui me fit cracher un hurlement de douleur. « AHHHHH MERDE !!!!!!!!!!! » Je portais le revers de ma main à ma bouche pour y enfoncer mon index qui semblait beaucoup plus brulé que le reste de ma main.
Sujet: Re: (LIBRE) history is made at night Ven 18 Oct - 16:07
Mauvaise idée, j’avais eu une mauvaise idée en me pointant devant Neal. J’aurais dû éviter de venir à sa rencontre, faire comme si je ne l’avais pas vu et continuer mon boulot l’air de rien. Non, au lieu de ça, j’avais été irrémédiablement attirée par lui et je m’étais approchée de lui sans crier gare. J’avais fait comme s’il ne s’était rien passé entre nous alors que ça n’était pas le cas, il s’était passé des trucs entre nous, des trucs qui n’étaient pas anodins… Je compris mon erreur au moment même où je m’étais approchée de lui, il sursauta. Je fus tellement surprise que j’eus un petit mouvement de recul et son sourire me semblait être faux. Je ne pouvais pas nier que la tension était plus que palpable entre nous deux mais plus moyen de faire marche arrière là tout de suite. Il hurla quand il me salua et je fermai les yeux par surprise, une fois de plus mais aussi parce qu’il me faisait mal aux tympans. Je ne savais plus où me mettrai, le gars à ses côtés semblait bien se marrer en nous regardant, si mal à l’aise l’un avec l’autre… Je piétinai sur place tandis qu’il me demandait pourquoi je voulais l’interviewer.
« Nous prenons des gens au hasard pour parler de la fête, ce qu’ils font pour y participer ! Comme tu es au barbecue, tu aides, ça peut être intéressant ! »
Lui dis-je en lui faisant un clin d’œil un peu maladroit. Je sentais bien qu’il ne voulait pas être là, à mes côtés et ça me faisait mal au cœur. D’un autre côté, je ne pouvais pas lui en vouloir, après la nuit qu’on avait passée, il avait le droit d’être mal à l’aise, ils avaient couché ensemble alors qu’il venait juste de se marier… A sa place, j’aurais été rongée par le remord et je m’en voulais d’être à l’origine de ce remord… Il part d’un rire nerveux alors qu’il me propose à manger et j’allais lui répondre que je n’avais pas le temps quand il se mit à crier et qu’il mit son doigt dans sa bouche… Il venait de se brûler, il était bien plus nerveux que je ne le pensais…
« MON DIEU !!! NEAL !!! »
Criais-je à mon tour, dans ce qui aurait pu ressembler à un sketch où l’on aurait pu exagérer nos réactions. Mais non, nous étions simplement complètement à côté de la plaque, nerveux d’être l’un avec l’autre. Je lui prends alors la main, vivement et m’approche de lui, sans me rendre compte que la situation allait s’empirer, évidemment. Je lui prends la main et souffle dessus, comme si ça allait l’aider puis je l’examine et lève les yeux vers lui.
« C’est rien, c’est superficiel ! »
Je ne vais pas plus loin, mon regard perdu dans le sien, j’oublie totalement où je suis, avec qui et surtout qu’on est entouré de toute la ville. Qu’il est marié et que nous n’avons pas le droit de ressentir ce qu’on ressent… Je ne peux pas m’empêcher de rester là, proche de lui, sentir son souffle près de mon visage, voir ces yeux qui me regardent si profonds… Je ne peux tout simplement pas m’éloigner de lui…
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Sujet: Re: (LIBRE) history is made at night Dim 20 Oct - 23:10
Neal Kensington
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En ce moment même, pris par un profond égard de nervosité, je réalise quelque chose d’assez terrifiant. D’être en présence de Savannah me rendait complètement anxieux. Je tremblais de l’intérieur, je sentais mes mains devenir humide et de la sueur se former sur mes tempes. Comment pourrais-je cacher mon malaise si je devais être en présence de Sav et Caylee. C’était limite de l’impossible me dis-je alors. Je devais jongler avec mes émotions, mais j’étais un piètre menteur… Je fixais mon amie… mon amante ? en évitant quelque peu son regard. Elle me parlait de cette histoire d’interview dont je ne m’avérais pas être à l’aise du tout. « Ah hum… ouais, si tu as besoin de savoir ce que ça fait de retourner les boulettes de viande sur le grill. On peut bien faire ça. » Balançais-je à la blague, sachant très bien qu’elle ne tournerait pas ses questions vers ce sujet. Lorsque ma main vint se frotter sur le revers du barbecue, je compris que je venais de frôler la folie. C’était tellement idiot comme situation, mais tellement moi en même temps. Lorsque j’étais nerveux, j’agissais n’importe comment. La main de Sav vint attraper la mienne – laissant son souffle frôler ma peau. Un long frisson parcourut aussitôt tout mon corps, reculant d’un pas et tirant d’un geste – un peu brusque – la main pour l’enfoncer dans le saut d’eau et de glaces qui servaient à garder les condiments au frais sous cette chaleur. « C’est rien, c’est facile à dire quand ce n’est pas toi qui se fait bruler le doigt. C’est à la limite de l’amputation mon affaire. » Je sais… je n’étais pas fier de moi. J’y avais été direct avec elle… limite de la méchanceté, mais je ne pouvais pas démontrer à quel point elle me faisait perdre la tête. Je constatais que mes paroles avaient eu une légère affection dans son regard et mon sourire reprit une moue navrée. « Mais je vais m’en remettre… grâce à ton souffle, c’est sur… » Je voulais me rattraper, mais ce n’était pas délicat non plus.
Sujet: Re: (LIBRE) history is made at night Ven 25 Oct - 13:34
La situation était irréelle, jamais je n’aurai cru qu’un jour je serai si mal à l’aise avec Neal et surtout, que lui se comporte comme cette après-midi. Est-ce que je pouvais lui en vouloir ? Bien sûr que non, j’avais foutu le bordel dans sa vie et maintenant, je me pointai la bouche en cœur pour le saluer. En réalité, je n’avais pas su quoi faire, quand je l’ai aperçu, je ne savais pas quoi faire : y aller ou pas… Finalement, c’est mon cœur qui avait tranché et je m’étais mis en route vers lui. Je trouvai comme excuse le boulot, plus facile pour moi de trouver des gens à interviewer si je les connaissais que d’en faire la demande à de parfaits inconnus. Il fit de l’humour quand je lui proposais, j’eus une petite moue ne comprenant pas s’il faisait vraiment de l’humour ou s’il était fâché contre moi.
« De toute façon, on fera un montage, on prend et on voit ce que ça donne ! »
Je restai professionnelle, jusqu’au bout de mes ongles, c’est ça qu’appréciaient mes patrons, j’étais toujours professionnelle. Merci à mes parents de m’avoir appris à cacher mes sentiments aussi bien surtout quand on parlait de boulot. Mes parents et leur carrière, c’était parfois plus important pour eux… Puis, le drame arriva, il se brûla la main, à garder celle-ci sur le feu. Il cria et par réflexe, je la lui attrapais pour lui souffler que ça allait aller. Je ne sais pas ce qui m’avait pris, un moment de protection envers celui que j’aimais, j’imagine. Je le regardais droit dans les yeux et je sais que je devais avoir l’air très amoureux comme ça…. Il me refroidi rapidement quand il se reculant brusquement, enlevant sa main de la mienne aussi vite. Il la plongea dans un seau plein de glaces… Il me parla froidement, un ton que je ne lui avais jamais entendu, surtout pas avec moi… Pour une fois, les bons conseils de mes parents ne purent cacher la déception et surtout la blessure que venaient de lui infliger les mots sortis de sa bouche… Je gardai la bouche ouverte, complètement abasourdie. Je comprenais qu’il était dans une position compliquée et que j’en étais la cause mais quand même, s’il ne voulait plus être même ami avec moi, autant qu’il me le dise… Il se rattrapa par la suite, me disant qu’il s’en remettrait, surtout avec mon souffle. Là, non seulement j’étais blessée mais en plus, j’étais vexée…
« Ecoute Neal, si tu ne veux plus me voir, dis-le-moi simplement mais ne sois pas désagréable envers moi ! Au nom de ce qu’a été notre amitié, dis-le-moi franchement ! »
Ca me ferait mal s’il me disait qu’il ne voulait plus me voir mais j’accepterai la situation, après tout, j’étais à l’origine de ce qui arrivait. Mais, je ne voulais pas subir ce genre de méchanceté à chaque fois qu’on se verrait… Je n’en méritai pas autant, si ???
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Sujet: Re: (LIBRE) history is made at night Sam 2 Nov - 13:34
Neal Kensington
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Bien qu’elle m’expliquait un peu ce qu’ils comptaient faire de cet interview, je restais tout de même perplexe des vraies raisons qui la conduisait vers moi. Je ne refuserais pas de participer – c’était pour le bien de l’événement après tout et si nous avons à vivre dans la même ville, c’était plus qu’évident que nous aurons à partager ces moments ensemble – et loin de ma femme évidemment. Je gardais ce semblant de sourire maladroit qui me hantais depuis qu’elle avait rejoint mon stand. « C’est d’accord alors. Allons-y avec cette entrevue ! » Je pinçais les lèvres en espérant ne pas l’avoir froissé… sauf que vint rapidement cette brulure, ce geste qui vint me chercher plus que je ne l’aurais cru et ma réaction … plutôt malsaine. Je savais que Savannah ne méritait pas une réaction de ce genre. Elle avait toujours été ma grande amie et je savais que mes sentiments étaient toujours bien présents. C’était plus que de l’amitié, sauf que mon mariage me tenait à cœur. Je gardais les principes que m’avaient inculqués mes parents depuis mon enfance et je savais que je devais m’y atteler. J’avais tenté de me reprendre, mais Sav avait perçu cette froideur dans mes paroles. Elle n’y allait pas de main morte et joua la carte de la franchise. J’arrête aussitôt de sourire et l’écoute attentivement. Mes réflexions se bousculèrent dans ma tête, prenant quelques secondes pour analyser tout ça et lui répondre. « Oh… non… désolé Sav… ce n’était pas mon but. Je m’excuse… sincèrement… je suis maladroit et il n’a aucune … vrai raison à ce que je sois désagréable avec toi. Faisons cette entrevue… et continuons à … être ami… je suis désolé de cette maladresse… ce n’était pas intentionnelle … je m’en veux… » J’étais sincère et j’avais de la difficulté à contrôler mes paroles qui sortaient tout seul de ma bouche. La nervosité sans doute. J’avais peur de la perdre et je ne pouvais pas me le permettre non plus.
Sujet: Re: (LIBRE) history is made at night Mar 12 Nov - 15:12
Neal finit par accepter l’idée d’être filmé, ça m’arrangeait bien, j’avais eu l’excuse de venir le voir pour ça après tout. Stupide idée qui m’était venue pardi, je ne savais plus où me mettre et mon caméraman non plus apparemment. Je crois qu’il avait bien compris qu’il se passait quelque chose entre nous deux, je voyais cela à son œil et son sourire mesquin.
« Génial, merci ! Ça nous donnera une première interview, t’es le meilleur ! »
Dis-je reprenant un peu plus confiance en notre relation, en notre relation. J’avais l’impression que ça allait mieux entre nous jusqu’à cet événement malheureux où il se brûla la main. D’un coup, d’instinct, je me précipitai vers lui pour le « soigner » et notre rapprochement me donna des frissons dans le ventre… Un rapprochement qui nous mit rapidement mal à l’aise tant notre histoire était étrange en ce moment. Nous ne savions plus ce que nous étions : amis, amants, rien du tout ? Il ne voulait pas quitter sa femme et franchement, je n’étais pas certaine de vouloir qu’il le fasse… Au fur et à mesure de notre entretien, je me rends compte qu’il est froid et distant avec moi, je ne reconnais plus celui que j’aimais et surtout, celui qui était mon ami. Nous étions si proches à l’époque, bien avant que nous sautions le pas, malencontreusement. Je lui dis franchement ma façon de penser, je n’ai pas envie qu’on continue à jouer et à tourner autour du pot. Je lui demande franchement s’il veut toujours qu’on soit amis parce qu’à ce moment-là, je n’ai aucune idée qu’un petit être est en train de pousser et qu’il est le fruit de notre nuit passionnée… Il se confond alors en excuse et je sens qu’il est temps qu’on parle en face à face, sans public à nos côtés. Alors qu’il parle, je fais signe à mon caméraman d’aller voir ailleurs si j’y suis.
« Neal, allons plus loin ! Je crois qu’on doit parler ! »
Je n’ai pas vraiment envie de parler, je l’avoue, j’ai juste envie de me planquer et de pleurer mais je sens que quelque chose doit être dit, que l’abcès doit être percé.
« C’est à moi de m’excuser Neal… Je… Je n’avais aucun droit de débarquer à ton mariage et de tout gâcher ! J’aurais… Je m’excuse ! »
Je n’arrive pas à lui dire ce que j’ai sur le cœur, mes pensées sont désordonnées, ce que je voudrais lui dire c’est que je l’aime mais je n’en ai plus le droit. Il le sait, je lui ai dit.
« Je regrette tellement de n’avoir pas dit les choses avant… Avant tout ça ! »
Je baisse la tête, les larmes me montent un peu mais je ne veux pas qu’il voit ça, je ne veux pas qu’il ait pitié de moi. Je veux juste être honnête avec lui…
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Sujet: Re: (LIBRE) history is made at night Dim 17 Nov - 16:40
Neal Kensington
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Cet entrevue semblait être une mauvaise idée. Je ne savais plus comment me comporter à l’égard de ma vieille amie. Je savais que j’agissais continuellement comme un idiot lorsqu’elle était présente et je ne voulais pas non plus que ma femme se doute de quelque chose. Je n’arrivais pas à accepter qu’elle apprenne mes infidélités surtout que j’aurais pu annuler mon mariage. Je savais que ça la détruirait et je ne pouvais pas lui faire ce coup. Notre amour était vrai après tout ? Non ? Je l’aimais et je m’entendais bien avec elle, pourquoi tout gâcher pour une nuit d’amour impossible. Ainsi, lorsque Savannah me demandait d’aller discuter en privé, une boule se formait dans ma gorge. Ma femme n’était pas présente lors de cette petite fête, mais je connaissais Nevadacity, je connaissais également ses habitants et leurs ragots incessants. Si je rencontrais Sav en privé, elle avait des chances de l’apprendre. Si elle me questionne à son sujet, je ne saurais pas du tout quoi lui répondre. Elle me trouvait déjà bizarre depuis le mariage… J’étais un piètre menteur. « En privé… hum.. je… hum… d’accord.. » Était-ce contre mon gré… je ne savais même plus quoi dire, ni quoi faire. Je la suivis malgré tout. Un court silence et elle se lançait dans des excuses. Elle parlait alors du mariage. Mon regard changea et aussitôt je me mis à fouiller la cours du regard. « Ah hum… ce n’est pas de ta faute uniquement non plus… » Et je compris qu’elle parlait plutôt de ses sentiments révélés lors du grand jour plus que de notre histoire d’un soir. Je racle ma gorge. « Ah oui ça… j’ai… j’aurais aimé le savoir avant certes… mais on ne peut pas changer les choses maintenant je crois…. » Je marque un silence. « Malheureusement… » Soufflais-je ensuite.
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