i'm gonna pop your bubble gum heart
(un) premier enfant de la famille Hardwell et je ne suis pourtant pas américaine. Par je-ne-sais quelle idée, ils avaient décidés de voyager, voir du pays alors je suis née à Tahiti. Ils auraient pu me donner un prénom tout ce qu'il y a de basique, qui aurait été avec notre nom de famille mais non; Hina. Voilà comment ils m'ont appeler. Hina veut tout simplement dire «fille de la lune et du soleil» ou «arbre de soleil» oui oui, Hina ça veut dire autant. (deux) c'est marrant parce que, quand on y repense, j'ai pas vraiment de souvenirs d'eux. Aucunes photos qui pourraient témoigner leur amour. Que ce soit envers moi ou envers mon petit frère ; Hiro. Je ne suis pas rester enfant unique bien longtemps, Hiro et moi n'avons que quatre ans de différence. On a même pas de photo de famille mais ça ne me fait plus rien. Enfin, ça m'ennuie pour mon frère. (trois) on a vu du pays tous les quatre, nos parents adoraient tellement voyager. Ils ne nous ont jamais vraiment demander notre avis un jour je rentrais de l'école et les cartons étaient fait; signe de départ. Alors j'ai toujours suivis bêtement partout où ils allaient. Même dans les endroits dont des enfants n'auraient jamais dû mettre les pieds. C'est vrai ! Qui enverrait leurs gamins dans une secte ? Qui abandonnerait la chair de leur chair dans un tel endroit ? Eux. (quatre) même si on bougeaient beaucoup on revenait toujours au point de départ : Tahiti. C'est là-bas qu'ils nous ont laissé comme on jette une vieille paire de basket qui ne nous plaît plus où qui est trop usée. Ils nous ont jeter dans cette secte. Un endroit horrible dont je préfère ne rien dire. D'avoir autant voyager et vécut avec des gens de la secte j'ai très vite mûri. Même si je voulais pas, que je voulais jouer à la poupée comme toute les gamines de treize ans, je l'ai jamais fais. (cinq) à quatorze ans passée, j'étais trop ... Emprisonnée ? Oppressée ? Qu'importe, j'ai eu du mal à lâcher mon frère. J'ai attendu qu'il dorme pour partir. J'ai attendu que tout le monde dorme pour partir et je m'en suis mordu les doigts. J'avais pourtant toujours promis à Hiro de ne pas faire comme nos abrutis de parents, jamais l'un sans l'autre. Je m'en suis toujours voulu mais j'y arrivais plus, c'était plus possible. Peut-être quelque chose dans les gènes de prendre son baluchon et partir ? (six) j'ai traîner à Taravao pendant quelques années. Jusque mes dix-huit ans, en fait, qui dit institution française dit lois françaises. Quand on est pas majeur, c'est difficile de voyager... Et encore plus quand on a pas un rond. Je faisais des petits boulots à droite, à gauche pour réussir à mettre de côté. Il m'arrivait de ne pas manger pour pouvoir mettre un peu plus d'argent de côté. Plus vite j'avais suffisamment d'argent pour quitter cette île, mieux je me porterais. Forcément, dès que j'ai pu je suis parti non pas sans me retourner. Une fois sur le bateau je n'ai fais que regarde l'île s'éloigner de moi. M'éloigner de mon frère. (sept) je vous dit, c'est sûrement dans les gênes. Quand j'ai débarqué sur le sol américain j'ai traîne dans différentes villes, différents états. Le Missouri, la Californie, Washington, Las Vegas, la Nouvelle Orleans. Même si je ne me suis jamais sentie chez moi nulle part. Je ne serais jamais vraiment chez moi sans Hiro, c'est pas pareil. Mais j'ai fini par déposé mes valises à Nevada City. (huit) Pour autant, mon cœur est toujours rester serré et fermé. L'absence de mon frère me pèse bien trop pour pouvoir vivre réellement ma vie. J'ai commencé au plus bas dans la vie. Le tout premier échelon, au plus bas qu'on puisse commencer : SDF. J'avais que dix-neuf ans que je suis arrivé ici alors sans réelles études, sans réelles ambitions on ne fait rien d'une vie. Tout ce qu'on peut faire c'est espérer avoir un peu de pitié pour pouvoir manger un petit quelque chose de chaud le soir venu. (neuf) mais quand les années sont passées, j'ai réussi à monter les marches, une par une et sur les genoux mais chaque marches de passé c'était une vraie victoire. J'ai finir par comprendre que si je voulais autre chose qu'un vieux manteau comme couverture et d'un bout de carton comme matelas je devais faire quelques choses. Alors j'ai commencé simplement par danser. Et ça marchait ! Alors j'ai continuer et puis avec la danse j'ai accompagner la chose par quelques paroles et puis même quelques tours de passe-passes, pour amuser les petits qui étaient intrigués par la pauvre fille que j'étais. (dix) pour autant, tout les quinze novembre je me suis toujours débrouillée pour acheter une part de gâteau où j'y mettais une bougie que je gardais précieusement dans une poche avec des allumettes. Et à chaque fois, je chantais cette stupide chanson «happy birthday to you, happy birthday Hiro» c'était débile, ça ne le faisait pas venir pour autant. Mais je n'ai jamais cesser de penser à lui. Il est tout ce qu'il me reste après tout. (onze) il y a six mois maintenant que j'ai enfin pu me louer un petit studio miteux dans un coin de quartier malfamé. C'est toujours pas ça, j'arrive pas à me sentir ... Chez moi. Je suis pas bien ici; mais je ne serais pas mieux dans une immense villa. Si au moins j'avais mon petit frère que je pourrais prendre dans mes bras dans mes moment coups de mou ... Je serais bien même dans les égouts. Je serais bien que lorsque j'aurais espoir que mon frère va bien que, quelqu'un quelque part dans ce monde, prends soin de lui. (douze) quelques habitants de Nevada City me connaissent maintenant mais que sous le nom de «Moerani» qui signifie rêve céleste, celui de retrouver mon frère. Personne ne connait mon nom au moins je suis certaine que si une personne dit mon nom ça sera que mon frère. Je sais qu'il est là, quelques part. Au fond de moi je le sens mais j'aimerais pouvoir tenir ma promesse en le serrant une nouvelle fois dans mes bras.